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Le
Canada préside la Réunion sur les Technologies de l'Information et des
Communications pour le Développement
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CALGARY le 7 mai 2002 -- Les membres du Groupe d'experts du G8 sur l'accès aux nouvelles technologies (GEANT) onc conclu aujourd'hui leurs réunions pour appuyer les efforts qu'ils déploient pour stimuler le développement mondial et la réduction de la pauvreté en favorisant l'avancement et l'application des technologies de l'information et des communications. Les membres du GEANT se sont réunis à Calgary du 5 au 7 mai pour mettre la dernière touche à leur rapport sur la mise en oeuvre de leur plan d'action que les dirigeants du G8 ont sanctionné à leur réunion au sommet de 2001, tenue à Gênes. Le GEANT résulte d'un effort concerté des pays en développement, des gouvernements des pays membres du G8, d'organismes internationaux, du secteur privé et du secteur sans but lucratif qui, ensemble, cherchent des moyens d'aider les pays en développement à parvenir à leurs objectifs socio-économiques en déployant des réseaux et des technologies de l'information. Dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique, les initiatives du GEANT visent aussi à répondre aux besoins particuliers définis par les dirigeants africains, notamment en appuyant l'élaboration de cyber-stratégies nationales; en améliorant l'accès et la connectivité; en encourageant les entrepreneurs et en stimulant l'esprit d'entreprise dans les pays en développement. Industrie Canada est l'organisme responsable des efforts que le Canada déploie dans le GEANT tant sur le plan international qu'intérieur. Peter Harder, sous-ministre d'Industrie Canada, Maureen O'Neil, présidente du Centre de recherches pour le développement international, et Charles Sirois, président de Telesystem Ltd., sont les trois représentants du Canada au sein du GEANT. En sa qualité de président du G8, le Canada présentera un bilan aux chefs de ce dernier, à Kananaskis, en juin. Il y détaillera les progrès accomplis vers la mise en oeuvre du plan d'action du GEANT. Le Groupe d'experts portera à l'attention des dirigeants du G8 plus de 20 projets concrets mis sur pied sous sa gouverne. Ces projets sont axés sur l'application des technologies de l'information dans un large éventail de secteurs socio-économiques, y compris l'éducation, la santé et l'expansion des petites entreprises. Le Groupe d'experts conclura officiellement ses travaux en remettant son rapport aux chefs du G8 à Kananaskis, mais divers intervenants continueront de mettre sur pied et en oeuvre des projets au cours des mois à venir. Afin d'en savoir plus sur le Groupe d'experts du G8 sur l'accès aux nouvelles technologies, prière de consulter le site Web (http://www.dotforce.org). FICHE
DOCUMENTAIRE Groupe d'Experts du G8 sur l'Accès aux Nouvelles Technologies
Quand ils ont adopté la Charte sur la société mondiale de l'information (Charte d'Okinawa), au sommet de juin 2000 à Kyushu-Okinawa (Japon), les dirigeants du G8 ont convenu de mettre sur pied un groupe de travail spécial qui chercherait à combler le fossé numérique grâce à un effort contexte international plus vaste. Le Groupe d'experts sur l'accès aux nouvelles technologies (GEANT) a été formé plus tard en 2000 et a reçu pour mandat de collaborer avec d'autres partenaires de manière à répondre aux besoins des pays en développement. Le GEANT réunit des représentants des gouvernements des pays du G8, des pays en développement, des entreprises privées, de la société civile et des organismes internationaux. Il comprend donc :
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Le G8 regroupe les pays les plus industrialisés du monde qui, à ce titre, participent déjà beaucoup aux efforts de la plupart des tribunes internationales et multilatérales s'intéressant aux questions de développement. De manière à ne pas faire double emploi avec d'autres organismes, le GEANT met l'accent sur le déploiement et l'utilisation des technologies de l'information et des communications aux fins du développement socio-économique. Son objectif, tel qu'il est énoncé dans le communiqué de Kyushu-Okinawa, consiste à faciliter les discussions et la coopération avec les pays en développement, les organismes internationaux et d'autres intervenants, afin de favoriser l'existence de politiques, de règlements et de réseaux propices au progrès, d'améliorer la connectivité, de réduire les coûts et d'accroître la capacité humaine dans le secteur des technologies de l'information et des communications. Le Groupe d'experts encourage les membres du G8 à coopérer pour réaliser des projets et des programmes se rapportant à l'infotechnologie. Entre novembre 2000 et avril 2001, les membres du GEANT ont tenu trois réunions plénières, et les représentants ont organisé des réunions informelles au cours de six forums internationaux. Afin de faciliter les consultations avec un large éventail d'intervenants, les membres du GEANT ont élaboré une liste commune de questions et de dossiers et ont sollicité des commentaires en ligne par l'intermédiaire du site Web du Groupe. Celui-ci a pris en compte toutes les opinions recueillies à la faveur de ces consultations. Le GEANT a remis son rapport aux dirigeants du G8 en juillet 2001, à Gênes (Italie), où il a détaillé un plan d'action en neuf points (Plan d'action de Gênes) conçu pour procurer aux pays en voie d'industrialisation des lignes directrices pour parvenir au développement socio-économique durable à l'aide des technologies de l'information et des communications. Le Plan posait aussi des paramètres que pourraient suivre les gouvernements membres et d'autres intervenants et il préconisait notamment des initiatives qui visaient les objectifs suivants :
Les membres du Groupe d'experts se réunissent à Calgary les 6 et 7 mai 2002 pour faire le point sur la mise en oeuvre du Plan d'action de Gênes et pour mettre la dernière main au rapport d'étape qui sera remis aux dirigeants du G8 en juin 2002, au moment du sommet de Kananaskis. Comme le Groupe d'experts cessera d'exister après le prochain sommet du G8, ses membres examinent aussi le processus de transition qui permettra à d'autres organismes internationaux et multilatéraux, tels que les Nations Unies, de poursuivre la mise en application des projets approuvés par les dirigeants du G8. |