En avril
2000, la communauté internationale s'est réunie à Dakar, au Sénégal, pour
faire le point sur les progrès réalisés vers l'Éducation pour tous (EPT),
défi de taille auquel elle s'attaquait une décennie plus tôt à Jomtien.
Elle s'est engagée à assurer la réalisation des six objectifs globaux
suivants :
- améliorer les
soins pour la petite enfance et l'éducation;
- faire en sorte
que d'ici 2015 tous les enfants aient la possibilité d'accéder à un
enseignement primaire obligatoire et gratuit de qualité et de le suivre
jusqu'à son terme;
- assurer un accès
équitable aux programmes ayant pour objet l'acquisition des compétences
liées à la vie courante;
- améliorer de
50 p. 100 d'ici 2015 les niveaux d'alphabétisation des adultes;
- éliminer les
disparités entre les sexes dans l'enseignement primaire et secondaire
d'ici 2005;
- améliorer sous
tous ses aspects la qualité de l'éducation.
En juillet
2001, au Sommet de Gênes, nous nous sommes de nouveau engagés à aider
les pays à atteindre ces objectifs, en insistant particulièrement sur
la réalisation de l'éducation primaire pour tous et l'égalité d'accès
pour les filles - deux objectifs qui sont aussi du nombre des objectifs
internationaux de développement issus de la Déclaration du Millénaire
de l'an 2000.
Nous
avons confié à un groupe de travail formé de hauts fonctionnaires le mandat
de consulter les pays en développement, les organisations internationales
concernées et d'autres intervenants et de proposer au G8 des moyens de
soutenir le mieux possible la réalisation de ces objectifs. Le groupe
de travail est arrivé aux conclusions suivantes, auxquelles nous souscrivons.
Vous trouverez ci-joint leur rapport. Nous accueillons avec satisfaction
leurs conclusions et y souscrivons.
Rapport du
groupe de travail
sur l'éducation du g8
Pourquoi
l'Éducation pour tous?
L'éducation est à
la base de niveaux de vie plus élevés et des sociétés démocratiques. Il
s'agit d'un investissement à long terme important en faveur de la paix
et du développement. Nous réaffirmons l'importance de savoir lire, écrire,
compter et apprendre, ainsi que notre soutien à l'initiative EPT.
Encore
trop de gens sont peu instruits
Plus de 100 millions
d'enfants dans le monde entier ne vont pas à l'école - 60 p. 100 sont
des filles. Un enfant sur quatre ne termine pas cinq ans d'éducation de
base. Près d'un milliard d'adultes sont analphabètes. Presque toutes ces
personnes vivent dans des pays en développement. Le VIH/sida et les conflits
violents exacerbent le problème.
Les
objectifs que nous nous sommes fixés
risquent de ne pas se réaliser
Plus de 30 pays ne
sont pas en voie de réaliser l'inscription à l'école primaire pour tous
d'ici 2015. Selon les tendances actuelles, 75 p. 100 des personnes non
scolarisées, en 2015, seront en Afrique. Par ailleurs, fréquenter l'école
ne suffit pas : il faut compter au moins cinq ans d'enseignement de qualité
pour acquérir des connaissances de base en lecture, en écriture et en
calcul. L'achèvement d'une éducation primaire de bonne qualité est un
indicateur de succès, et près de 90 pays ne sont pas en voie de réaliser
cet objectif.
De plus, 35 pays ne
sont pas en voie d'atteindre les objectifs visant à éliminer les disparités
entre les sexes dans l'enseignement primaire et secondaire d'ici 2005.
Il
est maintenant temps de passer à l'action
Après
examen des obstacles qui se posent à l'EPT, plusieurs conclusions se sont
dégagées concernant :
- la nécessité
pour les pays en développement de s'engager;
- l'intervention
nécessaire des pays développés;
- la nécessité
d'une évaluation plus juste.
Les
pays en développement
doivent d'abord et avant tout s'engager
Un engagement politique
à l'échelle du pays, l'apport de financement intérieur suffisant et l'élaboration
de stratégies d'éducation solides constituent les assises de la réalisation
de l'EPT.
L'engagement
politique constitue
une condition préalable
Dans les pays qui
ont atteint l'éducation primaire pour tous ou qui font des progrès notables,
la réussite repose sur un leadership politique solide, une bonne gouvernance,
la transparence, ainsi qu'un engagement sans équivoque à l'égard de l'élimination
de la pauvreté, plaçant l'éducation primaire en tête des priorités. Cet
engagement se traduit par des budgets nationaux transparents, y compris
à l'échelle locale, et des systèmes efficaces de gestion des dépenses
publiques qui veillent à ce que les ressources atteignent les salles de
classe et servent d'assises à la participation et à la responsabilisation
locales.
Les
ressources allouées doivent être suffisantes
Pour assurer l'éducation
primaire pour tous, les pays en développement devront consacrer à l'éducation
une part importante des fonds générés au pays. Une recherche menée par
la Banque mondiale révèle que les pays en voie d'assurer cinq ans d'éducation
primaire pour tous consacrent à l'éducation environ 20 p. 100 de leur
budget renouvelable, dont la moitié pour l'éducation primaire.
Les
plans d'éducation nationaux doivent s'attaquer aux problèmes d'accès,
d'équité et de qualité
L'élaboration et la
mise en œuvre de plans d'éducation valables doivent demeurer la responsabilité
des gouvernements des pays en développement. La viabilité de ces plans
s'accroît quand ils sont intégrés à la stratégie globale du pays en matière
d'élimination de la pauvreté. Les collectivités locales, les fournisseurs
privés et les organisations non gouvernementales doivent être impliqués
sérieusement dans l'élaboration et la mise en œuvre des plans d'éducation.
Les
plans d'éducation nationaux devraient cibler l'accès pour tous, mais en
portant une attention spéciale aux filles
Dans trop de pays,
l'amélioration de l'éducation des filles ne constitue pas une priorité.
Des mesures précises favorisant l'éducation des filles doivent être intégrées
aux plans des pays présentant des disparités importantes entre les sexes.
La qualité de ces mesures doit être un facteur déterminant de la crédibilité
du plan d'éducation d'un pays. Les efforts de l'UNICEF et des autres organismes
de l'ONU qui encouragent l'accès des filles à l'éducation et l'égalité
entre les sexes doivent être appuyés.
-
Des
mesures en faveur des enfants défavorisés devraient être intégrées
aux plans d'éducation nationaux :
- Les
enfants touchés par le sida : On
compte aujourd'hui plus de 13 millions d'orphelins du sida, et
on prévoit qu'il y en aura 35 millions d'ici 2010. La situation
spéciale des orphelins du sida nécessitera des solutions novatrices
et souvent particulières. Les groupes communautaires peuvent jouer
un rôle important à ce chapitre.
- Les
enfants qui travaillent : On estime qu'environ 300 millions
de jeunes garçons et filles travaillent. Pour certains, l'éducation
non institutionnelle constitue un moyen de leur offrir l'accès
à l'apprentissage. On doit déployer davantage d'efforts pour éliminer
les pires formes de travail des enfants et pour intégrer ces enfants
dans les écoles régulières. Nous saluons les efforts de l'Organisation
internationale du Travail à cet égard.
- Les
enfants ayant des besoins spéciaux : L'éducation doit
être englobante; les enfants aux besoins spéciaux ne devraient
pas être exclus du système d'enseignement institutionnel. Actuellement,
dans les pays en développement, moins de 2 p. 100 des enfants
souffrant d'incapacité reçoivent un enseignement régulier.
- Les
enfants touchés par les conflits : Il faut se pencher
sur la situation des enfants vivant dans des sociétés déchirées
par la guerre ou qui émergent d'un conflit, y compris la réintégration
des enfants soldats.
- Les
enfants en régions rurales : L'équité et les grands objectifs
de développement demandent qu'une attention particulière soit
portée à l'accès à l'éducation primaire dans les régions rurales,
même si les coûts sont relativement élevés.
-
L'amélioration
de la qualité est essentielle
Les efforts déployés à l'égard des plans d'éducation
nationaux doivent être axés sur les résultats. Les enfants ne doivent
pas seulement s'inscrire aux premiers niveaux; ils doivent terminer
l'éducation primaire. De meilleures méthodes d'enseignement, des programmes
scolaires améliorés et des effectifs de classes raisonnables sont
des facteurs essentiels pour réduire les taux élevés de décrochage
et de redoublement. Dans de nombreux pays, ce ne sera envisageable
que si les salaires des enseignants, relativement à l'économie, se
rapprochent davantage des niveaux de ceux des pays en voie de réaliser
l'éducation primaire pour tous.
Les programmes de formation des enseignants peuvent contribuer à réduire
le compromis entre l'accès et la qualité. La technologie peut aider
: la formation accrue des enseignants grâce à l'utilisation efficace
des technologies de l'information est particulièrement prometteuse.
Le Groupe d'experts sur l'accès aux nouvelles technologies procède
à des travaux utiles à l'appui d'un plus grand rôle de la technologie
dans l'éducation.
En outre, la qualité d'un plan d'éducation national s'accroît lorsque
l'éducation primaire et secondaire et les programmes d'éducation supérieure
et de formation professionnelle se complètent et se soutiennent les
uns les autres.
-
L'impact
du VIH/sida sur les systèmes d'éducation doit être réduit
L'impact du VIH/sida sur la profession enseignante
et le fonctionnement des écoles doit être reconnu et pris en compte
dans les plans d'éducation nationaux. Dans certains des pays les plus
touchés, le recrutement supplémentaire d'enseignants en raison du
VIH/sida varie de 20 p. 100 à 60 p. 100. L'assistance technique destinée
à aider les pays à réduire l'impact du VIH/sida sur l'offre, la demande
et la qualité de l'éducation, y compris l'effet sur les enseignants,
peut contribuer de façon importante à ces stratégies.
Le système d'éducation d'un pays peut jouer un rôle constructif en
donnant aux gens ce dont ils ont besoin pour réduire et en venir à
faire reculer la propagation dévastatrice de la maladie. Les enseignants
peuvent jouer un rôle clé en insistant sur l'importance de la prévention.
À cet égard, la formation pertinente des enseignants s'impose.
L'élaboration
de plans d'éducation valables et l'apport de ressources suffisantes sont
des responsabilités qui incombent aux gouvernements des pays en développement.
L'engagement politique et des budgets transparents sont essentiels.
Les
pays en développement devraient consacrer à l'éducation primaire des ressources
qui correspondent à celles des pays en voie d'assurer l'éducation primaire
pour tous.
Les
plans d'éducation nationaux devraient être détaillés, s'attaquer aux questions
d'accès, d'équité et de qualité et intégrer l'éducation primaire dans
une politique globale d'éducation.
L'intervention
des pays développés
Assurer
l'Éducation pour tous nécessite une prestation efficace de l'aide sur
le terrain, un soutien financier accru et prévisible pour les pays présentant
des politiques valables, et des processus cohérents de coordination de
la communauté internationale.
Prestation
efficace sur le terrain
La coopération au
développement est axée de plus en plus autour de stratégies nationales
de réduction de la pauvreté qui englobent une programmation sectorielle
dans des domaines comme l'éducation. Ces approches sectorielles, qui exigent
un soutien mieux coordonné des donateurs, sous la direction du pays en
développement, offrent des perspectives bien plus encourageantes quant
à l'atteinte de résultats positifs de développement.
Il
nous incombe de coordonner nos activités sur le terrain à l'appui des
stratégies des pays en développement.
À
notre avis, les stratégies nationales de réduction de la pauvreté prises
en charge par chaque pays constituent les mécanismes prioritaires en fonction
desquels nous devons coordonner nos activités. Nous reconnaissons que
les approches sectorielles ont le potentiel d'améliorer les résultats
dans le cadre de plans d'éducation nationaux efficaces.
Nous
soutenons l'élaboration accélérée de procédures opérationnelles harmonisées
afin d'accroître l'efficacité de l'aide.
Nous
constatons que certains donateurs recueillent des fonds ou fournissent
un soutien budgétaire pour réduire davantage le fardeau administratif
dans les pays qui sont bien administrés
et qui ont en place des systèmes de gestion financière efficaces et transparents.
Déblocage
de ressources en faveur
de l'Éducation pour tous
En avril 2000, les
gouvernements du G8 ont convenu à Dakar " qu'aucun pays qui a pris un
engagement sérieux en faveur de l'Éducation pour tous ne verra ses efforts
contrariés par le manque de ressources. "
En mars 2002, les
dirigeants de la communauté internationale ont souscrit au Consensus de
Monterrey, lequel établit un nouveau partenariat entre les pays développés
et les pays en développement, axé sur la responsabilité et la responsabilisation
mutuelles. Il offre la perspective de résultats positifs et mesurables
de développement en faisant le lien entre des contributions plus importantes
des pays développés et une responsabilité accrue de la part des pays en
développement.
Monterrey a également
signalé de nouvelles ressources pour les pays résolus à réduire la pauvreté.
Les membres du G8 se sont joints à d'autres donateurs pour annoncer des
hausses importantes d'aide financière aux pays qui ont des politiques
valables en place. Ces ressources compléteront l'Initiative en faveur
des pays pauvres très endettés (PPTE) qui a déjà dégagé des ressources
locales importantes dans le secteur de l'éducation.
En avril 2002, le
Comité du développement de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international
a donné son aval au plan d'action préparé par la Banque mondiale en vue
d'accélérer les progrès vers l'EPT. Le plan d'action reconnaît, et de
loin, que la plus grande source de ressources pour l'EPT doit venir des
pays en développement eux-mêmes. Il conclut toutefois qu'un financement
extérieur supplémentaire important est également nécessaire pour assurer
l'EPT. C'est en Afrique qu'on a le plus besoin de ce soutien.
Un point central du
plan d'action est une proposition qui vise à faire progresser rapidement
les pays qui font preuve d'un engagement politique ferme à l'égard de
l'éducation et qui ont des systèmes efficaces de gestion des dépenses
publiques. Il s'agit d'une initiative importante en vue de faire progresser
l'EPT, qui met en pratique le Consensus de Monterrey. Notre intervention
devrait faire en sorte qu'aucun enfant ne soit laissé-pour-compte.
Nous
reconnaissons qu'il existe dans l'éducation de base une composante de
coûts renouvelables élevés.
Nous
accroîtrons dans une large mesure le soutien fourni par nos organismes
d'aide bilatérale en faveur de l'éducation de base pour les pays qui font
preuve d'un engagement stratégique et financier solide dans ce secteur.
Chaque donateur du G8 rendra publiques les mesures prises pour remplir
cet engagement.
À
cet égard, nous accueillons la proposition de la Banque mondiale visant
à l'accélération des progrès comme une première étape propice à la mobilisation
de ressources financières pour les pays qui se sont engagés à assurer
l'Éducation pour tous et font preuve d'un rendement crédible. Nous tiendrons
pleinement compte de la liste de pays admissibles récemment publiée par
la Banque mondiale dans nos efforts pour assurer l'éducation primaire
pour tous.
Nous
exhortons la Banque mondiale et les banques régionales de développement
à fournir un soutien supplémentaire aux pays qui se sont engagés en matière
d'éducation et d'égalité entre les sexes et qui ont fait leurs preuves
quant à une solide gestion ou accomplissent des progrès notables à ce
chapitre. Nous transmettrons cette position aux conseils d'administration
de ces organisations.
Nous
renforcerons nos efforts actuels pour développer les capacités des pays
en développement qui ne sont pas encore en mesure de bénéficier d'un soutien
accru, en ciblant particulièrement les pays qui présentent un taux élevé
de population qui ne fréquente pas l'école.
Nous
accélérerons la reconstruction des systèmes d'éducation dans les pays
qui émergent d'un conflit.
Un
processus international plus cohérent
À l'échelle internationale,
un certain nombre d'institutions soutiennent l'EPT; la Banque mondiale
et l'UNESCO sont probablement les deux plus importantes.
La Banque mondiale
va énergiquement de l'avant avec son Plan d'action pour l'EPT, confirmant
le soutien solide qu'il a obtenu auprès de la communauté internationale
lors de la réunion du Comité du développement en avril 2002.
L'UNESCO assume toujours
le rôle de coordination qu'on lui a demandé de jouer à la conférence de
Dakar, y compris réunir chaque année le Groupe de haut niveau des ministres
et des représentants des ONG, des institutions et des pays en développement,
dont le mandat consiste à stimuler l'élan politique en faveur de l'Éducation
pour tous.
Nous
sommes en faveur d'une collaboration plus étroite entre la Banque mondiale
et l'UNESCO dans le processus visant à faire progresser l'Éducation pour
tous. Plus précisément, nous proposons :
- que
le Groupe de haut niveau de l'UNESCO sur l'Éducation pour tous poursuive
ses rencontres annuelles afin d'établir les grandes orientations politiques
et de maintenir le dynamisme en faveur de l'Éducation pour tous;
- qu'une
réunion du groupe consultatif des donateurs suive immédiatement la
réunion du Groupe de haut niveau dans le but de repérer les obstacles
éventuels qui demanderont une attention spéciale de la part des donateurs;
- que
les deux groupes, dans leurs activités, s'appuient sur les données
et l'analyse d'un rapport de suivi d'une qualité de plus en plus grande
sur les progrès réalisés vers l'Éducation pour tous (voir ci-dessous).
Une
évaluation et un suivi de meilleure qualité sont nécessaires
Un rapport de suivi
annuel indépendant et de qualité supérieure, qui se fonde sur les meilleurs
renseignements et analyses accessibles, est indispensable au processus
de l'EPT. Les outils d'évaluation actuels, utilisés pour mesurer les progrès
de l'EPT, pour établir les meilleures pratiques et pour assurer la responsabilisation
faces aux résultats, doivent être améliorés.
Les principales institutions,
dont l'Institut de statistique de l'UNESCO et la Banque mondiale, collaborent
pour accroître la qualité, la communication en temps voulu et l'actualisation
des statistiques relatives à l'éducation et pour produire un meilleur
rapport de suivi annuel. Le rapport s'inspirera des données de la Banque
mondiale, de l'Institut de statistique de l'UNESCO, des pays en développement
et d'autres sources.
Il faudra déployer
un effort majeur dans les pays en développement, où la capacité de recueillir,
de traiter et d'analyser les données sur la fréquentation scolaire et
sur le rendement des élèves est variable et souvent faible. Un soutien
politique accru en vue de recueillir des statistiques dans ces pays et
des initiatives de développement des capacités à long terme s'imposent.
Nous
faisons appel à l'Institut de statistique de l'UNESCO et à la Banque mondiale
pour qu'ils poursuivent leurs efforts visant à produire un rapport de
suivi annuel de qualité supérieure qui s'appuie sur les meilleures données
accessibles des gouvernements nationaux, de la Banque mondiale et d'autres
sources.
Le
rapport de suivi devrait servir d'assise à l'intervention coordonnée à
l'échelle internationale du Groupe de haut niveau et du groupe consultatif
des donateurs.
Nous
incitons les institutions internationales qui participent aux activités
relatives aux données sur l'éducation à accroître leur coordination afin
de réduire le fardeau des pays en développement et d'accroître la qualité
et l'uniformité des données sur l'éducation.
Un
système crédible d'évaluation et de contrôle est essentiel aux progrès
véritables vers l'Éducation pour tous. Les donateurs devraient prêter
main-forte aux pays en développement pour qu'ils acquièrent les capacités
institutionnelles nécessaires.
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